Kigali
Le 8 décembre 2010, après une brève escale au Québec, je redécouvre pour une troisième fois le Rwanda. La famille, dont une bonne partie habite au Québec, s'est donnée rendez-vous à Kigali pour le mariage de ma tante Tabitha. Au menu des premiers jours: retrouvailles avec la famille, le coup de mes 28 ans marqué au son du zouk dans les bars de la capitale et visite du Mémorial du génocide.
Une vue sur le centre-ville. En quelques années seulement, celui-ci est défiguré: buildings, supermarchés "modernes" où on trouve de tout, café-terrasse où apprécier des produits locaux, propreté exemplaire (l'environnement est maintenant un cheval de bataille du gouverment en place, en fait, sa préservation, notamment celle de l'eau, est à toute fin pratique, devenu un enjeu de survie) |
Mon beauf Matthieu qui va faire les emplettes au marché du quartier |
Des rues de terre dans un quartier de Kigali |
D'autres quartiers sont un peu moins représentatifs... |
Le 11 décembre, jour de fête |
Le Mémorial Gisosi abrite un musée relatant la suite de faits historiques ayant conduit au génocide de 1994, quelques tombes et un jardin pour se recueillir en pensant aux victimes. |
Kibuye
Ensuite, cap sur Kibuye, le village natal de ma mère.
C'est ici que prend tout son sens, le surnom du Rwanda: le Pays des mille collines.
Un trésor bien gardé...
Vue à partir de la terre de ma famille |
Une autre belle vue de la terre familiale |
Des petits pêcheurs congolais sur le lac Kivu |
Les taxis-moto dans le village de Kibuye... moi, je n'ai pas encore eu le courage de tester... |
Mariages et cie.
Deux mariages pour le prix d'un !
Rosine, me demande in extremis de participer à la célébration de sa dot à titre de fille d'honneur. Cette célébration se déroulera le surlendemain dans la cour d'une immense maison louée pour l'occasion.
La cérémonie a commencé bien avant l'arrivée de la fiancée et de ses suivantes. La remise de la dot a d'ailleurs déjà été complétée, la famille du futur époux ayant offert deux belles vaches à la famille de la fiancée.
Le mariage rwandais est définitivement une belle occasion d'entretenir les traditions. Tout est orchestré à la minute près. Dans la salle où nous terminons de nous préparer (le bustier cousu pour moi est d'ailleurs trop étroit, et je dois me contenter d'une camisole dorée apportée juste au cas). Je reçois ma première formation au mariage où l'on m'apprend notamment à attendre le signal qui m'indiquera le moment où je devrai offrir un cadeau au parrain du futur époux. Cet échange de cadeaux précédera l'échange des anneaux de fiançailles, tandis que des danses et des discours ponctueront le reste descélébrations.
Ah oui, précisions... le fiancé et ses garçons d'honneur sont Français et n'y connaissent rien, tout comme moi ! Malgré quelques petites maladresses, ceux-ci passent le test avec brio. |
Regardez, on m'a mis en 2e, juste après la fiancée... tout s'est bien passé, j'ai assuré ! |
La 3e en partant de la gauche, c'est Nadine, ma cousine ! Trouvez-vous que nous avons un air de famille ? |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire